LA CPI LIBERE FIDELE BABALA ET 3 PROCHES DE JEAN-PIERRE BEMBA
RDC
La CPI libère Fidèle Babala et 3 proches de Jean-Pierre Bemba
Date: October 22, 2014
dans :News, Politique
La Haye, Netherlands CONGOMEDIA TV mardi 21/10/2014
La Cour pénale internationale a ordonné mardi la libération de quatre suspects proches de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes contre l’humanité, pour éviter que leur détention provisoire ne soit d’une durée “disproportionnée”.
“Le juge Cuno Tarfusser a ordonné aujourd’hui la libération d’Aimé Musamba Kilolo, Jean-Jacques Mangenda Kabongo, Fidèle Babala Wandu et Narcisse Arido”, a annoncé la CPI dans un communiqué.
“La Cour considère que (…) leur libération était nécessaire pour éviter que la durée de leur détention préventive ne devienne disproportionnée”, a déclaré le tribunal de La Haye.
Les quatre hommes, comme Jean-Pierre Bemba, sont accusés de fausses déclarations et de subornation de témoins.
Détenu depuis le 3 juillet 2008 à La Haye, l’ex-chef rebelle Jean-Pierre Bemba, président du deuxième parti d’opposition de la République démocratique du Congo, le Mouvement de libération du Congo (MLC), est actuellement jugé à la CPI pour des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre qu’aurait commis sa milice en 2002 et 2003 en Centrafrique.
L’avocat Aimé Kilolo défend M. Bemba et M. Magenda Kombo est membre de son équipe de défense. Le député et secrétaire général adjoint du MLC, Babala Wandu, a été directeur de cabinet de Jean-Pierre Bemba lorsque ce dernier était vice-président de la RDC, de 2003 à 2006. Ils ont tous trois été arrêtés en décembre 2013.
Narcisse Arido, un des témoins cités par la défense, a été transféré devant la CPI en mars.
La CPI avait déclaré lors de leur arrestation qu’elle avait des “motifs raisonnables de croire” que les quatre suspects auraient “constitué un réseau aux fins de produire des documents faux ou falsifiés et de corrompre certaines personnes afin qu’elles fassent de faux témoignages dans l’affaire concernant M. Bemba”.
La remise en liberté des quatre hommes ne signifie pas leur innocence, a précisé la CPI.
“En cas de culpabilité, la Cour pourrait décider d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas cinq ans, ou d’une amende, ou des deux à la fois”, a averti la CPI, ajoutant que les suspects “devront comparaître quand cela sera requis”.
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